Vous pouvez tout à fait dire que la révolte ne fait pas partie des sentiments que vous avez. Vous pouvez prendre appui sur :
- Un tempérament analytique et posé : vous prenez du temps pour analyser le problème et ne ressentez pas de révolte car soit le problème a une solution et il est alors possible d’agir, soit le problème n’en a pas et il n’est alors pas possible d’agir; dans les deux cas, il n’y a pas lieu d’être révolté.
- Un tempérament de réformateur plus que de révolté. Il y a des sujets qui pourraient justifier la révolte mais vous avez conscience que certains changement peuvent prendre du temps, que tout ne se fait d’une traite et donc vous ne vous révoltez pas.
- Un tempérament d’acteur et optimiste. La révolte signe une forme de fatalisme car on s’insurge face à un problème. Vous pouvez avoir une foi indéfectible dans la capacité à résoudre un problème et donc ne pas passer par la case révolte.
Cela ne vous exempte pas de répondre néanmoins à la question. Vous pouvez ne pas être révolté mais néanmoins inquiet ou travaillé par un sujet. Vous devrez avancer un sujet malgré tout.
« La révolte ne fait pas partie des sentiments qui m’animent. Cela ne veut surtout pas dire que je ne suis pas préoccupé. Au premier titre, je suis très travaillé par les questions d’immigration clandestine… »