Comment placer spontanément un défaut ?

Comment parler d’un défaut spontanément si le jury ne m’interroge pas dessus ?

Vous avez un défaut visible. Vous savez que le jury s’en est aperçu. Vous savez qu’un défaut identifié est à moitié pardonné. Du coup, vous vous dites que si vous n’avez pas l’occasion de l’aborder devant le jury, vous risquez de perdre des points.

Deux règles.

• D’abord, ne faites pas des pieds et des mains pour parler du défaut en question (sauf s’il s’agit d’un défaut rédhibitoire). Si vous n’aviez pas la possibilité d’en parler, ce n’est pas gravissime dans la majorité des cas. Vous pourrez compter sur la contrebalance de tous les autres points positifs de votre entretien.
• Ensuite, à vous de saisir les opportunités car elles existent.

Imaginez que vous ayez fait preuve de beaucoup trop d’orgueil, vous trouverez par exemple les opportunités suivantes :

• Dans les apports d’un expérience; vous modifierez légèrement ce que vous aviez prévu pour glisser que « pour quelqu’un doté d’un orgueil très développé, cela n’a pas toujours été simple de recevoir autant de refus; cela a été une bonne leçon d’humilité. »
• Sous forme d’incidente, de parenthèse, au détour d’une phrase : « J’ai sans doute un défaut, l’orgueil, mais qui dans le cas présent a été un vrai moteur parce que j’ai réussi à remotiver l’équipe… »

Dernier point. Si vous avez un défaut si visible que cela, le travail se fait bien en amont de l’entretien. N’attendez pas de trouver une opportunité le jour J. Débrouillez-vous pour placer ce défaut dans l’un des points-clés (stage, association, voyage, centre d’intérêt) que vous aurez préparé. Eh oui !