1 seconde, 2 secondes… 5 secondes… 10 secondes. Un blanc est un espace-temps où il ne se passe rien. Vous regardez le jury de marbre, celui-ci vous regarde peut-être aussi ou alors a baissé les yeux. 1 seconde en paraît 10 dans ces moments. Ca vous fait flipper d’avance ? Il n’y a pas de quoi.
- Les blancs sont normaux.
A la fin du traitement d’une question, ou à la fin de votre présentation, ils sont parfaitement normaux. Ils sont la respiration de l’entretien. Surtout si vous êtes bien préparé, que vous connaissez bien vos contenus, le jury doit sentir que vous ne voulez pas occuper tout l’espace. Il est impératif de laisser la main de temps en temps, afin que l’on s’inscrive bien dans un échange. Donc, quand vous laissez un blanc, vous signifiez « je suis prêt à continuer l’échange » ou « je vous écoute ».
Après une question du jury, un blanc, de réflexion cette fois, est souvent salutaire. Il y a deux types de blancs :
- La seconde pour bien recevoir la plupart des questions
- Les 5 secondes et plus sur les questions difficiles. Si vous avez besoin de plus de 5 secondes, n’hésitez pas à demander au jury : « Je peux prendre quelques secondes de réflexion ? »
2. Jusqu’à un certain point
A la fin du traitement d’une question ou à la fin de votre présentation, vous pouvez laisser 1 à 2 secondes. Si vous voyez que le jury n’embraye pas, alors proposez-lui un sujet, tout simplement.
Exemple 1 :
- « …voilà pourquoi ce stage a été important pour moi. (1 seconde)
- J’aimerais pouvoir vous parler de mon deuxième stage qui s’est fait, lui, dans un contexte bien différent… (puis développement) »
Exemple 2 :
« Voilà pourquoi ce stage a été important pour moi.
(1 seconde)« Nous avons beaucoup parlé de mes expériences professionnelles jusqu’à présent; mais je ne voudrais pas que nous passions à côté de mes engagements associatifs qui ont été tout aussi structurants (puis développement) »