L’affaire est plus corsée ici. Mais :
- rare : il faut quand même que le jury sache que vous cubiez et en plus que vous étiez admissible et avez été admis dans l’école. C’est rare. Donc partez zen.
- le jury connaît les règles des concours et ne vous en voudra pas d’avoir un esprit de compétition.
Le seul hic est que le jury hésitera à vous faire entrer si c’est à contre-coeur pour vous. Comment dire que vous souhaitez entrer alors même que vous avez refuser l’année précédente ? L’école n’a aucun intérêt à intégrer un candidat qui ne pas va s’investir ensuite. Le problème est là, juste là. L’école n’est pas vexée par votre non-venue l’année précédente; elle veut juste être rassurée sur le fondement de votre candidature.
Les arguments que vous pouvez utiliser :
- Le focus sur la compétition, en mettant de côté la qualité intrinsèque des écoles.
« En 2e année, comme beaucoup de préparationnaires, encouragé par mes professeurs, j’ai fait un focus complet sur la compétition. Seul le classement comptait. Je me suis rendu compte au début de ma 3e année que cela avait été une erreur. Je devais m’intéresser au contenu de ces 3 années passées en école, juger en fonction des offres de chaque école. Et, à l’aulne de ce raisonnement, j’ai fait une erreur en refusant X. C’est la raison pour laquelle je suis là aujourd’hui. » - Un péché d’orgueil. Nous sommes ici dans la même veine mais la formulation est plus franche.
« Cela a été un péché d’orgueil. J’ai fait un focus absolu sur les classements. Je regrette ce péché d’orgueil car il m’a empêché de voir l’offre réelle des écoles. »