Pourquoi ?
- Une expertise. Un mémoire, un écrit, une recherche peuvent attester d’une expertise que vous avez sur un sujet. Cette expertise est évidemment un point de légitimité de premier plan car vous détenez des connaissances, vous avez sûrement un avis sur le sujet.
- Un intérêt pour. Le mémoire ou l’écrit ne vous donne peut-être pas une expertise sur un sujet, de quoi avoir un avis déterminé, singulier. Mais a minima il montre une démarche d’intérêt; vous n’avez peut-être fait que résumer l’état des connaissances sur le sujet, sans patte personnelle, mais cela dénote une curiosité pour le sujet. C’est moins puissant que l’expertise mais ça a de la valeur.
- Une acquisition à rapidité moyenne. Certes il va vous être difficile de rédiger une thèse de 400 pages en 2 mois, mais en un temps assez court, vous pouvez rédiger un mini-mémoire de 10 pages, écrire un ou plusieurs articles. Donc vous avez là un élément de légitimité que vous pouvez créer en peu de temps. Si vous n’avez pas de mémoire de disponible, il est facile de faire un mini-mémoire ou un article en peu en quelques semaines.
Qu’est-ce qui marche ?
- Un mémoire de fin cycle (50-100 pages)
- Une thèse (400 pages)
- Un mini-mémoire (10-20 pages)
- Un mémoire de stage (50-60 pages)
Par extension :
- Un article et mieux, un article publié.
- Une dissertation
- Un exposé
Exemples
Guillaume a un intérêt pour la joaillerie mais souhaite matérialiser son expertise. Il décide d’écrire deux articles, l’un sur une marque, l’autre sur une tendance de la joaillerie. Il envoie ces deux articles à 5 blogs dédiés à la joaillerie en leur disant qu’il aimerait être un contributeur. 2 blogs lui répondent positivement. Les deux articles sont publiés. Il en écrit 2 autres le mois suivant. Il a donc 4 articles publiés, visualisantes par le jury.
—> Il est facile de se faire publier et cette publication donnera de la force à votre expertise : sur chaque sujet, il y a une multitude de blogs, des journaux de référence (si vous parvenez à être publié dans une revue de référence, bravo !). Les blogs sont très accessibles et à la recherche de contenus.
Myriam manifeste un intérêt pour l’éolien. Elle a rédigé un mémoire de fin d’étude sur « Le potentiel de développement de l’éolien non conventionnel ». Ce mémoire fait partie des éléments de légitimité.
Cédric voudrait travailler sur les problématiques de smart cities, c’est pourquoi il postule à un master Urbanisme et Environnement. S’il porte un certain intérêt à la ville et aux nouvelles technologies, celui-ci est peu matérialisé et il se présente à ce programme porté par une intuition plutôt forte que ces métiers l’intéressent. L’intuition ne suffit pas à convaincre un jury. Alors il décide de faire un mini-mémoire sur « Pertinence de la démarche techno-collaborative dans l’amélioration de l’espace urbain ».
Un commentaire sur “Un mémoire, un projet de recherche, un écrit (comme élément de légitimité du projet professionnel)”