Impossible : « Je ne pense pas avoir réussi à vous convaincre malheureusement. »
Vous n’avez pas le choix, vous êtes obligés de répondre par l’affirmative, quel que fût le déroulement de l’entretien. On touche quand même à l’objectif de l’entretien : convaincre. Répondre « non » vous met dans une situation délicate.
Si vous hésitez sur la qualité de votre prestation, vous hésiterez sans doute à être affirmatif et vous baisserez les yeux, lâcherez un mini « oui ». Non, vous devez y croire pleinement. Si vous êtes mitigé sur votre sentiment d’avoir convaincu, ne répondez pas à la question par « oui » (le jury serait sans doute sceptique et vous-même auriez du mal à prononcer un « oui » franc), mais foncez directement sur l’argumentation.
Deux temps sont possibles :
- Ce que vous avez déjà démontré. Structurez votre propos :
« Je pense vous avoir démontré 2 aspects essentiels de ma candidature : d’abord mon projet professionnel qui est mûri et fondé sur deux expériences majeures dans les affaires étrangères mais aussi sur un intérêt important pour l’actualité internationale ; ensuite mon ancrage international par les 11 années passées à l’étranger dont 3 aux Etats-Unis qui m’ont profondément marquée. » - Ce que vous voulez encore démontrer :
« Néanmoins, il y a un point que je n’ai pas encore développé et que j’aimerais développer pour vous convaincre définitivement : ma passion pour l’alpinisme… »
Si vous pensez avoir convaincu, même travail, sauf que vous pouvez placer un « oui » clair en tête d’argumentation.