Comment faire pour agir sur son stress ?

Préambule

Il est essentiel de rappeler que le stress est normal dans une telle situation avec un tel enjeu. Ne perdez pas de temps à vouloir l’évincer. Que sa présence ne vous rajoute pas une pression supplémentaire (oui, puisque le stress s’autoalimente). La question n’est pas de le faire disparaître mais de le vivre comme un élément normal, qui ne vous fait pas perdre vos moyens. On est bien d’accord ?

Je ne prétends donc pas avoir une solution définitive au stress. Je ne suis ni psychologue, ni psychiatre. Je relève simplement, par l’expérience, tous les leviers souvent sous-estimés et qui, actionnés, ont vraiment, nettement agi sur le stress. Sans doute que beaucoup de ces points vont sonner comme évidents pour vous ; genre : « il faut vous préparer ! ». Certes vous y aviez déjà pensé !! Mais cette évidence est trompeuse. Ce ne sont pas des paroles en l’air. La préparation telle que je vous la propose sur l’ensemble de la plateforme n’est pas une notion un peu vague mais un processus bien précis, très codifié. Les points ci-dessous ne sont que des retours d’expérience, mais prenez-les très au sérieux.

Diversifier ses candidatures

Je suis toujours étonné de voir des candidats ne présenter qu’un seul concours. Cela ne se fait pas. Vous aurez toujours sélectionné 3 ou 4 options qui se valent. Certes, vous aurez toujours une option préférée, telle formation que vous voulez intégrer plus que les autres. Mais, objectivement, il est quasi-impossible qu’il n’y ait pas des options équivalentes ou proches pour vous. Diversifier est une condition importante de la sérénité.

Préparer ses contenus

Il n’y a aucun secret : 100 % des étudiants stressés le sont parce qu’ils redoutent l’incertitude ; ils ont peur de ce qui peut leur arriver et de voir l’entretien leur échapper. Des milliers de candidats que j’ai connus, des centaines que j’ai vu stresser, aucun n’a vu son stress résister à la préparation. Ce n’est pas du blabla, comme vous dire de manger de la soupe pour grandir. Parce qu‘effectivement cela sonne comme un sermon entendu en enfance : « travaille tes leçons et tu auras de bonnes notes ! ».

Non, c’est très sérieux. Si vous arrivez à l’entretien avec en votre possession :
– Une dizaine de blocs préparés de 3 minutes chacun
– Une toile d’araignée dressée à partir de chaque mot important de votre CV et de vos blocs
– Une connaissance parfaite de votre projet et du programme auquel vous postulez
Alors vous éliminez 95 % des raisons objectives de stresser. Il reste les raisons subjectives contre lesquelles la préparation ne permet pas de lutter. Vous devrez vous en accommoder.

Imaginez quand même que, rien qu’avec les 15 blocs de 3 minutes, vous avez 45 minutes d’entretien maîtrisées. Cela signifie que vous serez peut-être en roue libre quelques fois, mais pas suffisamment pour entacher tous les moments (90 % du temps) que vous aurez préparés.

Avoir conscience de cela, c’est éliminer une grande partie du stress.

Travailler son agilité

Même avec des blocs préparés, blindé de contenus, on n’est jamais sûr de maîtriser l’entretien. Certes, mais le vide restant va être comblé par l’agilité. L’agilité, dans l’entretien, est cette aptitude à recourir à ses blocs préparés quelle que soit la question qui vous est posée. L’agilité se travaille et elle vous assure une réponse à presque tout dans l’entretien. Le facteur incertitude est réduit au minimum.

Il restera certes quelques facteurs d’incertitude, comme le comportement du jury, son humeur, mais l’agilité, bien maîtrisée, est juste une arme de première catégorie. Et pour deux raisons :
– Parce que vous allez limiter l’incertitude, certes et pouvoir rebondir sur des points que vous maîtrisez.
– Mais aussi parce que la prise de conscience, juste la prise de conscience, par l’entraînement, que l’entretien devient maîtrisable est un formidable annihilateur de stress. C’est simple, vous allez progressivement prendre l’exercice pour un jeu. Et quand vous en êtes à cette étape (en général après 4 ou 5 simulations), le stress a quasiment disparu (le mauvais, le bloquant en tout cas).

Masquer les signes apparents de stress

Dans le rayon des choses stressantes, il y a le fait de voir que le jury se rend compte de son stress. Vous pouvez éviter cela en vous assurant de deux choses :
Travail de la posture. Préparez-vous à avoir une posture conforme à ce qu’on peut attendre d’un candidat.
– Occultation des zones laissant voir votre stress. Le cas le plus évident est le cou et le haut du torse. Si le stress fait apparaître chez vous des plaques rouges, prévoyez un haut suffisamment recouvrant. Vous vous sentiez bien plus à l’aise de savoir que le jury ne voit pas ces plaques.

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