En conclusion, vous devez impérativement faire montre d’enthousiasme. Vous devez montrer que vous avez envie d’intégrer (cela paraît évident et pourtant, que de conclusions funestes voit-on lorsque l’on est jury !).
Cela passe par :
- Une remobilisation sur la forme si nécessaire. Vous n’êtes plus dans un moment long mais très court (30 secondes – 1 minute); il faut donc être percutant.
- L’utilisation d’un registre lexical véhiculant l’enthousiasme : « avoir envie de », « être enthousiaste à l’idée de »
« Le choix de poursuivre mes études est motivé par ces trois raisons. J’ai très envie d’intégrer spécifiquement Telecom pour deux raisons très précises… »
- Le recours à un registre connexe à l’enthousiasme : celui de la force, de la détermination. L’enthousiasme est véhiculé indirectement.
« Le choix de ce programme est pour moi un choix mûri et donc un choix fort. »
La frontière de la politesse excessive est dépassée lorsque :
- L’enthousiasme ne s’exerce pas sur quelque chose. On n’est pas juste enthousiaste, on n’a pas juste envie d’intégrer. Cela passerait soit pour une gentille naïveté, soit pour une démarche obligée (« il faut bien dire que l’on est enthousiaste ! »). Il faut que votre enthousiasme s’exerce sur des objets :
« Je suis notamment très enthousiaste à l’idée de commencer cet échange dès le second semestre. J’ai profondément envie de cette immersion rapide… »
- Lorsque vous vous trompez d’objet. Ce n’est pas l’entretien qui doit vous rendre heureux, ni le temps passé avec le jury mais bien l’idée d’intégrer le programme.
NON : « Merci, j’ai passé un agréable moment. C’était bien d’être avec vous…. »
OUI : « L’intégration du programme est pour moi un projet fort et je compte bien sur ces deux ans pour… »
- Lorsque vous multipliez les formules de politesse, évidemment.